Depuis plus de 30 ans, je m’occupe de beauté et de bien-être, en dirigeant une société fondée il y a plus de 60 ans par mon père, Giancarlo Negretti. Ensemble, nous avons toujours essayé de promouvoir le progrès dans le monde de la Beauté en favorisant le développement scientifique et en poursuivant des principes éthiques solides en termes humains, économiques, écologiques et durables.
Je dois cependant dire que, malgré les objectifs que j’ai atteints, ma véritable ambition est restée longtemps en sommeil. Il a fallu des années de contact direct avec l’insatisfaction féminine – qui trouve rarement des réponses exhaustives à ses propres besoins – et avec la frustration des opérateurs de la Beauté pour souligner à l’ensemble de notre secteur que ce système ne fonctionne pas si l’on n’élargit pas ses horizons et si l’on ne met pas réellement l’Homme et ses besoins de Beauté au centre avec une vision à 360° de la personne, de son expérience, de son vécu de la beauté et de tout l’aspect émotionnel qui y est lié.
J’ai décidé de commencer par me comparer davantage avec l’autre. J’ai commencé ce long voyage en écoutant plus profondément mes collaborateurs, qui sont mes plus grands soutiens, puis en parlant à mes clients. J’ai étendu le champ d’investigation au système complexe de formation des professionnels du bien-être et de la beauté, en créant le projet Proud to Be, dans le but d’aider les étudiants de la PCP à construire leur propre identité professionnelle. J’ai rencontré les meilleures têtes pensantes dans les domaines de la médecine, de la psychologie, de la sociologie, de l’anthropologie et de la pédagogie, qui ont été pour moi une source d’inspiration et de motivation importante et dont les propositions et les recherches ont fait la différence en donnant une empreinte claire sur la direction que je voulais donner à l’entreprise et en jetant les bases de cette nouvelle philosophie.
J’ai ressenti le besoin de changer les choses, en dissolvant les préjugés et les paradigmes du secteur et en proposant une cosmétique qui vise une durabilité intégrée en mettant le véritable bien-être de la personne et de l’environnement au centre de ses intérêts, en créant des produits et des services innovants et pleinement satisfaisants qui prolongent la jeunesse et renforcent l’estime de soi des clients.
L’objectif des cosmétiques doit être d’améliorer l’apparence et l’harmonie esthétique pour atteindre le bien-être intérieur : lorsqu’il ne joue pas ce rôle, il crée un désaccord et un malaise. Chacun doit pouvoir se sentir beau dans sa conception d’une beauté unique et authentique, en respectant sa propre vision, sa culture et sa religion. Ma première intention était précisément de briser le cercle vicieux de la sollicitation cosmétique et de sortir de la spirale qui enlève de l’énergie à l’utilisateur final en générant de la souffrance.
Le résultat a été un mouvement culturel, La Cosmetica Umanistica (Cosmétique Humaniste), qui a été traduit en un livre qui est sorti en octobre, invoquant la Beauté authentique, donnant vie à un nouveau chapitre dans la relation fondamentale entre l’Homme et la Beauté. Inspirée des principes de l’Humanisme et de la Renaissance, la Cosmétique Humaniste vise à replacer au centre de la Beauté, l’Homme et son identité avec ses besoins réels tout en respectant ses valeurs éthiques et sociales, en préservant son intégrité individuelle.
C’est un livre orienté People & Business qui veut dénoncer la distance entre la promesse de bonheur typique des cosmétiques et le résultat qui déçoit presque toujours les attentes, et veut proposer de nouvelles attitudes et des solutions concrètes.
Embrassez La Cosmetica Umanistica, faites partie de cette grande famille et de ce réseau d’inspirations et d’actions. Je vous attends à bras ouverts… pour écrire ensemble un nouveau chapitre de l’histoire de la Beauté !